Leone, le chef de la mafia grenobloise, se meurt. Qui va le remplacer Ă la tĂȘte du SystĂšme ? Ses filles y sont dĂ©jĂ bien impliquĂ©es ; lâune dâelles tient une pharmacie oĂč « cocaĂŻne » se nomme « homĂ©opathie » pour certains acheteurs, lâautre mĂšne des trafics louches dans lâhumanitaire. Mais la concurrence est rude, une autre famille attend son tour. Tout se complique lorsquâon dĂ©couvre que LĂ©one, de son vivant, a lancĂ© un tueur Ă gages aux trousses de sa femme.  Les ouvrages de Pascale Dietrich, sociologue, traitent principalement du logement social, sa spĂ©cialitĂ©. Mais elle se plaĂźt aussi Ă publier de cours romans humoristiques trĂšs noirs. Ici, elle met Ă mal toute Ă©thique, quelle quâelle soit. Celle de la mafia est sauvĂ©e de justesse par les femmes car les hommes ne sont plus ce quâils Ă©taient. Quant aux professionnels de lâhumanitaire, ils vaquent de groupes de travail inutiles en missions lointaines agrĂ©mentĂ©es dâaventures galantes et exotiques. LâĂ©criture, lĂ©gĂšre et rapide, ne se prend pas au sĂ©rieux. Cette enquĂȘte, menĂ©e tambour battant, se lit comme une petite satire distrayante et originale. (V.M. et C.-M.M.)
Les mafieuses
DIETRICH Pascale