L’ABC du petit philosophe

L’âne ne se limite pas à un bonnet, ce serait injuste. S’en mettre plein les poches fait honte aux kangourous. Pourquoi le zèbre se devrait-il d’être drôle? Autant de jeux de mots pour expliquer la face cachée d’expressions courantes. Changer deux lettres au mot « honneur » le transforme en « horreur ». Poésie et philosophie se conjuguent en deux lignes pour définir admiration, flatterie, jalousie, douleur ou utopie, « toupie du réel ».   Un abécédaire subtil à feuilleter avec les enfants. Sur la page de gauche, une vignette définit de manière détournée l’animal qui illustre la lettre mise en valeur. En dessous, trois mots centrés et détachés donnent lieu à des commentaires philosophiques ou humoristiques, qui prêtent à la réflexion ou à la rêverie. Sur la pleine page de droite, une illustration composée de stries, points, volutes et damiers, décline sa palette de couleurs pour proposer une interprétation du texte. C’est une osmose parfaite. « Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand » écrit Pierre Coran. (M.-C.D.)