#boucledor

Une fille blonde partage ses expériences sur les réseaux sociaux, en prenant comme pseudonyme celui de Boucle d’Or. Selfies et émoticones ponctuent ses récits. Pour attirer davantage de followers, elle alimente son compte de photos humoristiques. Bien vite, ses « amis » se lassent et elle doit trouver de quoi faire le buzz. Elle part à l’aventure, se filmant en héroïne destructrice dans une maison, celle des trois ours. Mais l’imprudente a abandonné son portable en fuyant, et la justice ne tarde pas à la retrouver pour lui infliger des travaux d’intérêt général.   Si le but est louable de vouloir mettre en garde contre les dangers de la quête de popularité sur les réseaux sociaux, la cible du lectorat est incertaine. Par sa forme l’album devrait toucher les plus jeunes, mais ce sont davantage les adolescents qui sont concernés par le thème. Les stéréotypes s’y succèdent : le téléphone portable devenu addictif, les photos qui peuvent anéantir de jeunes vies, celles qui immortalisent des actions violentes, le rôle de l’immédiateté de l’événement prôné par les médias. La morale finale incite à la prudence. (M.-C.D.)