Comme elle l’imagine

À son arrivée à Paris, Laure, brillante universitaire, s’inscrit sur Facebook, afin d’avoir des amis, même virtuels. Commence alors un échange de messages avec Vincent, auteur de documentaires pour la TV et d’un roman. Cependant il ne manifeste aucun désir de la rencontrer, alors qu’elle devient de plus en plus amoureuse. Ils finissent par se retrouver plusieurs fois mais elle se rend compte que son amour est à sens unique. C’est la rupture, avec des points positifs pour elle : elle reprend goût à son travail, voit des gens.  C’est le deuxième roman de Stéphanie Dupays (Brillante, NB mars 2016). Elle décrit l’importance des réseaux sociaux dans les relations humaines. Son héroïne en apprend davantage sur son amoureux que ce qu’il en dit lui-même. Le trop grand nombre de messages transmis finit par lasser le lecteur. Même quand les personnages échangent sur leur messagerie privée ou quand ils se rencontrent, ils donnent l’impression de ne pas être dans le réel, leurs sentiments sont artificiels. Le style manque de spontanéité, de fluidité. Ce livre, semble-t-il, est une critique des réseaux sociaux de plus en plus envahissants qui faussent les relations. (B.D. et B.T.)