New York 1893. Recueilli par Bloody Bill (malfrat-racketteur), Sean, orphelin, exerce l’art de la subtilisation avec brio. Pour honorer sa dette mensuelle, le gamin fait main basse sur la montre à gousset d’un homme visiblement prospère. Flanqué de son homme de main, un géant indien qui a le don de « convaincre », son propriétaire ne tarde pas à récupérer et l’objet et le voleur. Épaté par la vivacité et le talent de l’enfant, M. Pendergast décide de l’embaucher dans son agence… très spéciale. Comme tout premier tome de série, celui-ci plante le décor et introduit les protagonistes. Nous voici dans les quartiers mal famés d’une ville en évolution où la richesse des uns fait la misère des autres (et réciproquement). Il y a du Dickens dans l’air mais pas pour longtemps, car aussitôt le héros a-t-il changé d’employeur que le ton sort de ce cadre classique pour ouvrir les portes d’une organisation souterraine de lutte contre les paranormaux tout à fait inattendue. Infiltration pour les uns, séquestration pour les autres, rivalités et confrontations pour tous : ça commence fort pour Sean qui, parallèlement, rencontre la pétulante Cléa. L’action est là, très vite et prometteuse. (M.-F.L.-G. et P.E.)
Le prince des ténèbres (L’Agence Pendergast)
LAMBERT Christophe