Christopher vit chez un vieil inventeur pas très reluisant, au milieu de ses créations. Trop grand, trop petit, trop gros : ces robots mus par des glyphes sont à la limite de ce que permettent les lois de la mécanique. À la veillée, le garçon (12 ans) leur raconte ses souvenirs d’Authentique mais l’Agence veille et enlève Christopher. Ses amis, pour le retrouver, demandent l’aide d’un créateur historique de robots. Les lois de la mécanique, clin d’oeil à celles d’Asimov, s’appliquent dans un monde régi par la magie dont les héros faits de matériaux de récupération rappellent le monde d’Oz. Ils se chamaillent mais ne se quittent pas et sont unis par leur fidélité à Christopher. Bien humains finalement. Il y a du Pinocchio aussi dans cette intrigue et même la douleur d’un Gepetto à bien y regarder. Cette bande pittoresque peut aussi amener une réflexion sur les robots d’aujourd’hui. (R.F. et A.E.)
Les orphelins de métal
KENNY Pádraig