Une île si tranquille

LEFEBVRE Jean-Pierre

Clet Postec, un gendarme français, arrive à Formentera, une petite île des Baléares, pour l’enterrement de son beau-père. Une tempête l’empêche de repartir au moment où survient un drame : une Française est retrouvée noyée au pied de la falaise. Pour aider la police locale, il se lance dans l’enquête avec son beau-frère qui connaît bien la région. Les touristes n’ont pas encore envahi cette île mais déjà quelques étrangers y ont élu domicile, suscitant méfiance et suspicion. Des rumeurs courent autour d’anciens nazis réfugiés dans le village, d’une femme autrefois déportée et de promoteurs véreux. Le roman se situe autour de leur intrusion dans une existence encore traditionnelle avec sa routine et ses commérages. Dans la pluie et le vent, la mer se déchaîne, la campagne est austère. L’atmosphère est bien là. Les vrais îliens ont du caractère mais hélas l’auteur les entraîne dans une aventure mal construite, complètement artificielle, difficile à suivre dans ses invraisemblances.  (V.M. et B.T.)