Tirso, dit Pharos, a été « quêteur » pour une société secrète, mais travaille maintenant pour Interpol. Il doit rechercher un précieux manuscrit, rédigé en mésogothique, qui a été volé au Barbican Center de Londres. Aidé par d’anciens collègues et un jeune génie en informatique, il va affronter une puissante organisation qui veut mettre la main sur la Table de Salomon dans une cité perdue d’Amazonie, sur le territoire du peuple valcatèque. Ce troisième tome de la série Corps royal des quêteurs (L’Oasis Éternelle, NB juillet-août 2018) se lit aussi facilement que les précédents. L’auteur espagnol, professeur d’histoire de l’art, doté d’une imagination débordante, sait échafauder des péripéties délirantes à coup de voyages aux quatre coins du monde, de bagarres musclées, de vrais ou faux cadavres. Les dangers abondent, les coups de théâtre s’enchaînent sur fond de civilisations précolombiennes et d’informatique sophistiquée. Malgré la longueur de l’ouvrage, une chronologie compliquée et des invraisemblances, le lecteur se laisse emporter par ce torrent d’aventures échevelées. (D.C. et M.S.-A.)
La Cité des hommes saints (Corps royal des quêteurs ; 3)
MONTERO MANGLANO Luis