À corps perdu

Arsène Galien, quarante ans, commissaire à l’état-major de la police parisienne, habite seul avec son chien Ripeur au bord du canal Saint-Martin. Il traîne sa solitude et son manque d’intérêt pour son job actuel. Autrefois membre de la Crim’, il a quitté ce service qui le passionnait et sa compagne, la belle Pauline, l’a abandonné. C’était il y a dix ans. Or le fils de Pauline est enlevé de façon violente. Arsène prend part à l’enquête. La journaliste Marie Talvat, tatoueuse à ses heures, et le policier Alex Laloue sont à nouveau associés (Comme des bleus, HdN avril 2018) pour raconter la suite, quinze ans plus tard, des aventures de notre commissaire et de son ancienne amoureuse. Une enquête qui se voudrait palpitante et dynamique pour retrouver le petit garçon kidnappé… par un réseau pédophile ? Toute l’organisation de la police est décortiquée par le menu dans un récit haché, à deux voix, lui puis elle, procédé lassant. Un vocabulaire pauvre, truffé de poncifs. Les bons sont bons, les mauvais sont mauvais ! Bref, on s’ennuie. (A.M. et J.M.)