Un éléphant ne peut pas monter dans un arbre mais il est costaud ; l’oiseau bleu sur la branche n’est pas costaud mais il peut voler ; le chat imprudent qui saute du toit ne peut pas voler mais…
La liste s’allonge au gré de la fantaisie de l’illustratrice, et si chacun a ses limites, chacun aussi a une compétence qui rétablit l’équilibre. Voilà qui est positif et permet d’échapper aux dangers plus ou moins graves de la vie de chacun. Car la rencontre du serpent peut en effrayer quelques-uns… La voix qui commente est celle d’une petite fille, présente dans chaque séquence, hilare, effrayée ou interloquée, c’est selon. Et, bien sûr, à elle l’honneur des deux dernières pages car… elle peut grimper dans l’arbre et clore l’album là où il a commencé. Le graphisme fantaisiste et lumineux de cet album laisse libre cours à l’imagination en doubles pages crayonnées en quatre couleurs sans saturer l’espace. C’est charmant. (C.B.)