Avery a perdu sa mère à sa naissance et se sent coupable. Son père qu’elle adorait est mort jeune. Elle n’a pour famille qu’une tante. Suite à la rupture avec son petit ami, elle se jette du haut du Pont Neuf : une étrange lumière l’a attirée. Elle se retrouve dans un sanctuaire subaquatique, peuplé d’êtres étranges, les « mélansires » (contraction de mélancolie et sirène). Ce monde imaginaire est gouverné par un Sire qui décèle en Avery des pouvoirs exceptionnels et lui apprend à boire les forces vitales des humains. Peut-elle lui résister ? Pour ce premier roman qu’elle a débuté il y a quelques années lors d’un cours de philosophie, l’auteur élabore un univers fantastique dans lequel il a été convenu d’éradiquer l’amour. C’est lui qui est source de folies, qui fait souffrir. Mais peut-on vivre sans amour ? Une pseudo-psychothérapie pour échapper aux souffrances du deuil et de la séparation bascule dans un pseudo-suicide et une plongée dans un monde où se mêlent hypnose, télépathie, pouvoirs surnaturels, vampirisme et rédemption. C’est un peu beaucoup et l’histoire passe par des méandres qui laissent perplexe. Une écriture agréable et une lumière au bout du tunnel sauvent-ils le roman ? (J.G. et A.-M.R.)
La Mélansire
FITZ Estelle