Alexander Morrison, AmĂ©ricain, vit Ă Paris. Il est chroniqueur mondain pour la presse people. ArrivĂ© sur lâĂźle de Malagusta, Ă la recherche de scoops sur des cĂ©lĂ©britĂ©s, il retrouve Diouke, une vieille connaissance qui lui avait ravi lâamour de sa vie. Il s’obstine Ă le rencontrer souvent alors que cela dĂ©clenche chez lui un afflux de souvenirs qui ravivent sa haine. Mais la mort violente de ce flamboyant « ami » lâamĂšne Ă rĂ©flĂ©chir sur les responsabilitĂ©s de chacun.  Louis-Bernard Robitaille (Ces impossibles Français, HdN mars 2010), Ă©crivain et journaliste quĂ©bĂ©cois rĂ©sidant Ă Paris depuis 1972, est le narrateur. Il se rĂ©vĂšle ĂȘtre sous lâemprise de lâencombrant William Portely, grand sĂ©ducteur cynique, joueur invĂ©tĂ©rĂ© et alcoolique, complice dâun faussaire dâoeuvres dâart. Cette histoire est volontairement situĂ©e dans une Ăźle pour enfermer les personnages dans un lieu clos oĂč ils peuvent « sâĂ©triper ». Ce petit roman, le septiĂšme de lâauteur, est bien Ă©crit, facile Ă lire, mais le scĂ©nario est un peu irritant car on comprend mal pourquoi cette relation avec un homme honni dure aussi longtemps… Pourtant on se laisse prendre par le rĂ©cit. (H.V. et A.-M.D.)
Un vrai salaud
ROBITAILLE Louis-Bernard