C’est une ample moisson d’avis qui se récolte actuellement sur l’adhésion turque, en ces temps où se discute la décision d’ouvrir ou non les négociations officielles avec ce pays. Sylvie Goulard marque très vite ses préférences. Il est temps maintenant d’arrêter tout élargissement important de l’Union et de procéder à son approfondissement indispensable : finances, structures, social, culture… De plus, malgré les efforts méritoires accomplis par la Turquie, elle reste encore très éloignée des critères qui justifieraient son adhésion, notamment pour l’application effective de la laïcité et du droit des femmes. L’auteur estime que ce pays, s’il était membre de l’Union, en deviendrait vite le plus puissant avec le plus grand nombre d’élus au Parlement. En conclusion, elle voudrait inviter la France, unique nation à le pouvoir, à repousser cette adhésion et à promouvoir une autre solution. Cette brève étude, partiale mais assez bien argumentée, se lit facilement et mérite réflexion.
Le Grand Turc et la République de Venise.
GOULARD Sylvie