Juillet.

Pour fêter l’anniversaire de Charlotte, Simon, son mari, organise une fête familiale dans leur maison de la campagne québécoise. Simon est heureux et excité : il fait une journée magnifique et Catherine sera bientôt là. Depuis que cette jeune femme s’est mariée à son fils David, Simon s’est mis à penser à elle, à la désirer. Catherine de son côté est tombée sous le charme de son beau-père, il est séduisant, beau, intelligent, au contraire de David, mou, lassant, insignifiant comme amant. Leur couple se déchire et l’attitude trop admirative de Simon pour sa belle-fille ne fait qu’accroître la frustration et l’agressivité de son fils. Charlotte, médecin comme son mari, avec lequel elle s’est affrontée à propos d’éthique médicale, avec sa curiosité malsaine et son attitude protectrice envers son fils adoré, porte à leur paroxysme ces jeux pervers de désir, de jalousie et de passion. Des tournures québécoises, une mise en place théâtrale des personnages sont au service de cette histoire dérangeante d’amour interdit. L’intrigue, aussi bien menée que celle de Florent (NB novembre 2003), conduit à un final tragique.