Au début du XVIIe siècle, Geronimo Veroneo, joaillier vénitien rêvant d’aventures, part vers l’Arabie et l’Hindoustan. Douze ans plus tard, sa famille, sans nouvelles, doit lutter contre un gendre rapace qui convoite ses biens, parmi lesquels un fabuleux diamant. Quand un mahométan vient annoncer que leur père est prisonnier d’un seigneur de guerre afghan et demande une rançon, le plus jeune des fils, Filippo, s’embarque avec la pierre. Commence une odyssée qui le conduit à Kaboul en passant par l’Inde.
Que d’aventures, d’exotisme, de personnages typés, d’émois et de sentiments forts ! Si la partie italienne du récit passionne, les tribulations lointaines, foisonnantes, s’enchaînent avec un peu trop d’invraisemblances, de personnages plus convenus. À noter un zeste de fantastique car le diamant, dissimulé sous la peau du crâne du héros, agit comme un troisième oeil. Dans l’ensemble cette fresque entraînante, ponctuée d’extraits de l’Odyssée d’Homère, a du souffle.