1969. Marc a dix-huit ans quand il apprend par un coup de téléphone la mort de sa mère. Non seulement il la croyait chez une amie, mais il n’a pas voulu savoir qu’elle était malade. Installé dans la chambre de bonne de ses grands-parents, il prépare son bac. Sa jeune soeur, aveugle, prend beaucoup de place, contrarie ses amours, lui assène des vérités difficiles à entendre. Ils sont très proches depuis toujours avec un troisième complice, Tim, l’ami de l’un et l’amoureux éconduit de l’autre. Marc revient sur son enfance, sur ses relations avec sa mère disparue, sur ses émois d’adolescent.
Yann Queffélec revisite son passé « régénéré par le roman ». Très différent de ses derniers livres, dont Moi et Toi (NB mai 2004), ce roman sensible restitue avec tendresse les relations familiales du héros. L’amour, l’humour, les émotions sont servis par une langue à la fois vigoureuse et subtile.