Depuis le premier volume, La Montagne brisée (NB mai 2005), huit années ont passé ; les hommes ont poursuivi leurs histoires compliquées, la source d’eau alpine a fait la fortune des ennemis d’Armand Montrémy qui prépare sa vengeance ; le mouvement écologiste « Les Amis de la Terre », devenu très puissant, veut réduire la population de la planète par les moyens les plus brutaux : son chef profite d’une terrible éruption volcanique en Islande pour lancer un nouveau virus qui succèdera à celui de la peste qui a été jugulé. Malgré les catastrophes, la vie continue, les jeunes se marient, les intérêts économiques mènent les comportements. Comme l’ouvrage précédent, ce volume comporte trop de personnages et le lecteur a du mal à suivre leurs destins. Le plus intéressant, c’est encore la colère annoncée de la Terre, ravagée par la folie des hommes. Gilbert Bordes met son talent de romancier au service d’une cause qui lui est chère mais il raille aussi les mouvements écologistes dans certaines de leurs extravagances.
Le dernier orage. (Les Colères du ciel et de la terre ; T.II.)
BORDES Gilbert