En 1812, Maxime vit seul avec sa mère dans son château près d’Aix-en-Provence. Il pleure la mort de sa fille Hermine, survenue dans des circonstances mystérieuses une année plus tôt à Paris, où l’avait emmenée son mari, Jean-René. Apprenant le remariage de son gendre, Maxime décide d’aller sur place retrouver ses anciens amis, et de comprendre les raisons de la mort prématurée d’Hermine. Il mène l’enquête auprès du médecin, de la femme de chambre de sa fille et découvre les souffrances et tout le mal que son mari lui a fait subir avant de la tuer à petit feu. Ce père aimant se sent coupable de n’avoir pas mieux compris la détresse de sa fille et de l’avoir « abandonnée » par discrétion. Pour la venger, il lui reste le duel qui, par la mort du mal personnifié, lui permettra de revivre.
Nous retrouvons les héros de À l’abri du monde (N.B. nov. 1997), ainsi que la sensibilité de Pierre Moustiers, sa foi dans le bien qui triomphe du mal, dans la réalité de l’amour, l’amitié, la famille.