Le rabbin Théodore Fix exerce ses fonctions à Paris avec rigueur mais dévouement. À la suite d’un attentat-suicide à Jérusalem, un de ses petits-fils, blessé à la gorge, est sauvé par un spécialiste local, très au fait des rites juifs et à la recherche d’une jeune fille française disparue ; lorsque le médecin meurt assassiné, le rabbin est convaincu qu’il s’agit d’un crime crapuleux et non politique. Rentré en France, il mène l’enquête avec chance et perspicacité : ayant résolu le problème soulevé par une confusion entre le Soldat Inconnu et le zouave du Pont de l’Alma, il traque l’Institut orthophonique de Paris et sa séduisante administratrice.
La vie familiale et religieuse du rabbin-détective est décrite avec un certain humour. Les ressorts dogmatiques de l’enquête, références au Talmud, à la Kabbale, à l’expression orale des prophètes bibliques, sont tout aussi récurrents que le personnage du rabbin et ses aventures farfelues (Cf. L’homme à la bauta, N.B. jan. 2003). On peut penser que Fix aura d’autres énigmes à résoudre.