Au cours d’une chasse aux canards un jeune homme d’une grande beauté est découvert inanimé dans une barque dérivant sur la lagune. Ayant perdu tous souvenirs il est recueilli par le comte Paolo di Barbaro dans son palais vénitien. Doué d’un incroyable sens de l’observation et encouragé par le comte, amateur d’art, il va dessiner, peindre et essayer ainsi de retrouver la mémoire. Depuis le palais voisin, la jeune et belle Caterina Nardi observe le jeune homme qui deviendra son sigisbée après son mariage avec le frère du comte. Est-ce l’innocence, la soif de connaissance ou le désir qui perdra le chevalier servant, mais révèlera un artiste ?
Une peinture des sentiments tout en finesse, des descriptions subtiles mais qui perdent un peu de leurs couleurs au fil de la lecture. C’est à travers le regard perçant du jeune homme qui dessine avec précision et qui cherche dans la palette de couleurs celles qui se rapprochent le plus de la réalité que l’auteur (Les baisers de Faustina, N.B. mai 2001) dépeint la Venise du XVIIIe siècle finissant, sa lagune et ses canaux.