Amsterdam 1659 : âge d’or économique de la vie des affaires dans la Hollande du XVIIe siècle, qui a su inventer de nouvelles méthodes de commerce et, en particulier, la Bourse. Pour échapper à l’Inquisition, Miguel Lienzo, Juif portugais, s’est exilé dans ce pays. À la suite de l’effondrement du cours du sucre, Lienzo, ruiné, est poursuivi par ses créanciers. Une riche et séduisante veuve lui propose ses deniers pour investir dans un nouveau marché, celui du café, importé par la Compagnie des Indes. La réussite de l’opération est d’autant moins évidente qu’un ennemi implacable manoeuvre contre Lienzo. À l’aide d’une importante documentation, l’auteur décrit de manière intéressante le monde des affaires de l’époque ainsi que la puissante communauté juive installée à Amsterdam. Mais l’intrigue interminable, confuse, est pleine de sombres histoires de tractations boursières difficiles à suivre. Un second roman moins réussi que Une conspiration de papier (NB avril 2001).
Le Marchand de Café.
LISS David