Après avoir travaillé au Samu Social à Paris, Bénédicte part pour cinq mois en Côte d’Ivoire comme psychologue bénévole dans une association qui prend en charge des malades du sida. Elle envoie par e-mail à sa famille ses impressions, ses rencontres avec des malades qui découvrent leur maladie souvent mortelle.
L’auteur raconte à ses soeurs et neveux sa propre expérience à Bouaké. Son regard évolue au fil de son séjour : sa révolte face à la misère, et à l’égoïsme de certaines familles qui abandonnent leur malade, est tempérée par la solidarité parfois inattendue, l’humour et le système D omniprésent. Ce témoignage un peu désabusé et décousu, au rythme des e-mails, est touchant mais un peu trop distancié et anecdotique pour provoquer une vraie réflexion