Ismaël raconte son premier embarquement, sur un quai de New Bedford, pour la chasse aux astéroïdes, sources de minerais pour la Terre qui a épuisé ses richesses. Difficile (et dangereux) de se faire admettre parmi les harponneurs, surtout sans la carte du Syndicat. Queequeg, natif des îles de la Lune, l’aide à embarquer comme informaticien à bord du Pequod, conduit par le capitaine Achab.
Ce space opera original joue sur la trame d’un des romans les plus populaires de la littérature américaine, adaptant l’esprit de l’oeuvre tout en conservant les patronymes imaginés par Melville. Achab, défiguré par l’explosion d’une grande comète blanche, Moby Dick, est prêt à abandonner une campagne fructueuse pour se lancer à la poursuite d’un ennemi monstrueux dont on se demande, comme dans l’oeuvre éponyme, s’il est doué de conscience. La folie du capitaine, les dangers de la navigation, les espaces intersidéraux sont rendus de manière saisissante par un travail sur les ombres et lumières qui crée l’illusion du relief dans d’étonnantes architectures imaginaires. Visages aux traits accusés, couleurs aux transparences subtiles transportent dans un autre monde. La fin de l’histoire paraîtra dans le deuxième volume très attendu !