Anne-Marie perd son mari, qui lui a préféré une compagne plus jeune, et son emploi. Elle revient avec sa fille chez ses parents. Son père gérait un centre équestre. Anne-Marie, adolescente, était une cavalière de classe internationale, mais à dix-huit ans, un accident de jumping avait mis fin à sa carrière. La voilà face à de sérieuses responsabilités : son père souffre de sclérose en plaques. Sa mère l’accueille fraîchement et sa fille, déstabilisée par le divorce, est en pleine crise d’adolescence. Anne-Marie n’est plus remontée sur un cheval depuis que le sien, Harry, a été mortellement blessé dans l’accident. Le vétérinaire du club – un amour de jeunesse retrouvé – lui procure un « sosie » de Harry, un cheval borgne auquel elle s’attache.
Les lecteurs retrouveront avec plaisir la complicité qui peut naître entre l’homme et le cheval, dans la lignée du roman de Nicholas Evans, L’homme qui parlait à l’oreille des chevaux (NB mars 1996). La vie quotidienne d’un club équestre intéressera les fans d’équitation, tous réfléchiront aux relations parfois difficiles entre mère et fille. Voici un roman aux multiples facettes, une lecture agréable.