Entre Surinam et Guyane, le narrateur remonte le fleuve Maroni sur une frêle pirogue, à la recherche de la femme aimée dont il a été séparé par son père. C’est la lente progression de cette quête qu’il raconte : la chaleur, l’humidité, les fièvres, les rapides, les tribus ennemies… En parallèle est aussi contée l’histoire de son père, figure de légende du fleuve, l’âpreté de son enfance, son dénuement, sa rage de vivre, de survivre, la recherche de l’or, la trahison de son meilleur ami.
Le silence des protagonistes, leur mystère envahissent le récit. La sobriété du ton, l’efficacité du style très évocateur touchent plus que de longs discours. Ce court premier roman attachant par certains côtés reste cependant assez confus.