Clairon.

NAGY Thomas

Ceux qui fréquentent le Clairon trouvent dans ce bar un peu de chaleur pour se réparer de la vie. Le narrateur rêve d’être un grand écrivain. Il a fait deux crises graves : l’une l’a emmené à Sainte-Anne, l’autre au Kremlin-Bicêtre, en service ouvert, après plus d’un mois de délire. Et puis c’est la maison de repos où il rencontre des personnes qui lui plaisent. C’est difficile de se défaire de son histoire : sa mère abandonnée et alcoolique, son premier emploi de cadre qu’il ne peut pas tenir, ses virées chez les putes, sa folie. Mais il y a aussi ses amis, et ses amours, et la vie qui s’exprime par l’écriture et la joie quand ses textes sont acceptés.

 

L’auteur de ce premier roman crie sa difficulté à vivre et la réponse qu’il essaie de trouver dans la littérature. Une réelle tension est rendue par le style haché et parfois délirant et la construction en aller et retour désordonné frise l’incohérence.