En 1561, quelque part dans d’obscures catacombes de Marseille, un homme, Nostradamus, a sauvé de la peste trois naufragés. Il leur demande, en remerciement, de faire le serment de lui donner trois fils et, en échange, leur remet trois opales. Soixante-dix ans plus tard, les chemins de Joachim, l’alchimiste, de Walaya, l’aventurière, et d’Erik, le mercenaire, se croisent. Tous trois sont porteurs d’une opale…
Le scénario, élaboré, riche en péripéties, s’appuie sur le contexte historique de la guerre de Trente ans : Richelieu dirige le siège de la Rochelle où se situe le premier épisode de cette nouvelle série pleine de promesses à plus d’un titre. D’abord par une intrigue basée sur le mystère, l’action et les dangers, ensuite par les illustrations remarquables de lisibilité et de tension dramatique. Les pages quasi monochromes et le graphisme très fouillé qui fignole les scènes extérieures, donnent toute la place à l’architecture en de véritables tableaux. Un très bon début.