Femme blanche, Afrique noire.

TROLET NDIAYE Marielle

L’auteure, jeune femme moderne comblĂ©e, estime Ă  trente-cinq ans sa vie en panne de sens, de vĂ©ritĂ©, d’amour authentique
 Pur produit de la sociĂ©tĂ© de consommation, pourquoi a-t-elle pris un jour de 1998 l’avion pour Dakar ? À l’aise au milieu des habitants qu’elle dĂ©crit avec humour, elle se sent pourtant trĂšs blanche, « comme une endive », une « toubab », victime de quelques arnaques
 Sur la plage de Popenguine, village de la brousse sĂ©nĂ©galaise, elle rencontre Tamsir, un pĂȘcheur, homme sincĂšre, animiste. L’ayant rendue Ă©pouse et mĂšre, il lui fait dĂ©couvrir la sagesse africaine dont elle s’imprĂšgne au cours de quatre annĂ©es de contacts, parfois surprenants, souvent amusants, passĂ©es au sein d’une population simple dans ses rapports et d’emblĂ©e gĂ©nĂ©reuse. Un tĂ©moignage autobiographique, sympathique et nuancĂ©, quelquefois moralisant, assorti d’une vue d’ensemble pleine de justesse sur la vie et les conditions Ă©conomiques, de plus en plus difficiles, du peuple sĂ©nĂ©galais. Les prĂ©jugĂ©s des Blancs apparaissent aussi, tantĂŽt justes, souvent erronĂ©es.