Comme s’ils étaient beaux.

Jérémie n’est pas très futé ; sa vie d’homme n’a pas vraiment commencé. Il vit entre maman et tonton, se consolant doucement du départ d’Élodie et de la perte de l’enfant qu’elle n’a pas voulu garder. Il est aidé par un psychiatre jovial, dont la thérapie repose sur la nourriture, et il participe à des séances de natation en compagnie de femmes enceintes ! Tout s’accélère quand il part aux « States » en tant qu’accompagnateur de jeunes stagiaires français. Il loge chez Rose, plantureuse quadragénaire, abandonnée par un mari brutal. C’est alors, très vite, le coup de foudre, un amour étourdissant, inimaginable pour ces deux accidentés de la vie. Ils partiront sur les routes, main dans la main, le coeur embrasé, Comme s’ils étaient beaux… Par petites touches, tantôt humoristiques, tantôt nostalgiques, l’auteur retrace une histoire toute simple et très touchante de deux vies pourtant mal commencées. L’auteur confirme son talent déjà reconnu dans 10 ans 3/4 (NB mai 2003).