Dans cette petite centaine de rĂ©cits trĂšs brefs (certains ne comportent que quelques lignes), l’auteur de La mer du Japon (N.B. aoĂ»t-sept. 2004) poursuit son voyage littĂ©raire entre onirisme et Ă©criture, comme il l’explique dans sa postface. Il est question de voyages en train, en bateau ou Ă vĂ©lo, d’attente dans une gare, de rencontres, de souvenirs, d’amours anglo-saxonnes⊠L’ensemble non-linĂ©aire paraĂźt disparate mais un mĂȘme but sous-tend l’ensemble : le « veilleur » donne une structure au « rĂȘveur » et chaque partie s’imbrique totalement. La lecture de cet exercice littĂ©raire au style recherchĂ©, empreint de poĂ©sie, d’humour et au ton souvent sarcastique, reste difficile et son univers fantasmagorique, plutĂŽt Ă©nigmatique.
Chute libre.
KREBS Bruno