Savant connu, Bernard disparaît, laissant à sa femme Irène une lettre expliquant son besoin de se cacher pour parachever une explication définitive et audacieuse de l’univers et précisant qu’il faut connaître l’oeuvre d’Einstein pour comprendre la dangereuse aventure dans laquelle il s’est lancé. Découragée par la lecture d’ouvrages ardus sur la relativité, Irène accepte l’aide de Léo, jeune physicien ami de Bernard. Léo la promène à travers les philosophies et les théories cosmogoniques, de Platon à Plank, en passant par Aristote, Copernic, Galilée, Newton, entre autres, et sur des sites parisiens liés à certains chercheurs. Irène se laisse prendre à cette initiation ludique qui, l’espère-t-elle, lui permettra de rejoindre son mari. Le lecteur curieux appréciera cette pédagogie enjouée, teintée d’humour, d’une aimable érudition, qui dresse de savoureux portraits « in vivo », véridiques mais plaisants, des philosophes et savants.
In fine, le lecteur profane ne pourra sans doute pas prétendre avoir tout compris, mais il ne se sera pas ennuyé, malgré des redites et quelques longueurs. L’auteur, astronome, est journaliste scientifique.