N’ayant pas eu d’amis dans son ancien collège, Anne-Laure fait tout pour s’intégrer dans sa classe de 3e à Paris. Deux garçons sympathisent avec elle ; elle écoute leurs CD, lit leurs bandes dessinées, partage leurs sorties… n’osant pas leur révéler, par peur de passer pour ringarde, qu’elle joue du violoncelle. Elle doit consacrer ses vacances de février aux répétitions d’un concours et subir les remarques sévères de son père, professeur de piano. Ne sachant plus quoi inventer pour repousser les sorties avec les copains, elle craque et fugue…
Adolescente, l’héroïne ne souhaite pas se singulariser, par peur d’être rejetée par ses camarades. En courts chapitres, l’auteur raconte simplement son quotidien stressé, le refus du choix d’un père autoritaire et l’envie d’envoyer tout balader. Le déroulement des événements est bien vu, les personnages sont attachants.