Depuis Médecin chef à la prison de la Santé, de Véronique Vasseur (N.B. avr. 2000), la condition carcérale a fait couler beaucoup d’encre. Guillaume Moureau a été aumônier en Maison Centrale. Son témoignage rejoint celui de beaucoup d’autres qui dénoncent la dureté des conditions de vie en prison, la solitude qui détruit, la déshumanisation qui en résulte. Mais il dit aussi que, derrière chaque détenu, il y a un homme qu’on ne peut réduire à ses actes aussi épouvantables soient-ils. Qu’au-delà des barreaux, il y a l’espérance, espérance que rien n’est jamais perdu, mais encore faut-il que l’institution et la société le veuillent et y travaillent. Il y a du pain sur la planche…
Description d’un monde toujours méconnu, fait du pire et du meilleur, que l’auteur présente sans enjolivure mais dont il sait voir les richesses potentielles. Un regard positif qu’il veut encourager.