Dans une sĂ©rie de textes courts et souvent poĂ©tiques, Jean-François Bernardini dit lâenvoĂ»tement que la Corse exerce sur ceux qui lâabordent avec un coeur bienveillant. Il dĂ©crit avec une grande finesse dâanalyse lâĂąme corse et dĂ©plore la perte de la langue corse, expression de cette Ăąme. Dâun oeil amusĂ©, il voit les cĂŽtĂ©s pittoresques : le curĂ© qui ne sâen laisse pas conter, lâeffervescence causĂ©e par la comĂ©die des Ă©lections, sans ignorer pourtant les rĂšglements de comptes parfois meurtriers. Il voudrait nous amener Ă nous dĂ©faire des caricatures sur la Corse et son plaidoyer est touchant.
Carnet pour Sarah.
BERNARDINI Jean-François