Il est Corse, il a chantĂ© avec Tino Rossi, mais câĂ©tait Ă Paris dans les choeurs du ThĂ©Ăątre Mogador. La Corse et le Paris des annĂ©es cinquante sont les deux pĂŽles que l’auteur invite Ă visiter, aprĂšs lâĂ©vocation de son enfance dans Une odeur de figuier sauvage. âMontĂ© Ă Parisâ, avec lâambition de mener une carriĂšre dans le âbel cantoâ, il court le cachet et offre Ă cette occasion une savoureuse Ă©vocation de la vie parisienne de lâaprĂšs guerre et des hauts lieux de la prĂ©sence corse : Montmartre, Pigalle, Montparnasse. Puis il se produit Ă Marseille, Alger, et câest finalement le retour dans lâIle de BeautĂ©. De François Marcantoni et des frĂšres Guerini, hommes du âmilieuâ quâil a cĂŽtoyĂ©s sur le continent, il dresse de savoureux portraits.
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Ăvocation de la joie de vivre, de la solidaritĂ©, de lâattachement Ă la tradition, lâautobiographie dâAntoine Ciosi est emplie de couleurs, senteurs et Ă©motions.