Louise de Savoie, sa mère, Marguerite de Navarre, sa soeur, furent ses adoratrices, toujours prêtes à lui pardonner, le suivant inlassablement au gré de ses innombrables déplacements en France ou hors des frontières. Ses aventures galantes, dont certaines durables (Françoise de Chateaubriant, Anne de Pisseleu) furent nombreuses, reléguant dans l’ombre ses épouses légitimes. La première, Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, mère de sept enfants, dont le futur Henri II, la seconde, Éléonore d’Autriche, soeur de Charles Quint, acceptée après le désastre de Pavie (1525). Diane de Poitiers fut pour le roi une confidente, Marguerite, tendrement chérie, auteur de L’Heptaméron, favorable aux idées nouvelles (Luther, Calvin), fut la grand-mère d’Henri IV.
Vu à travers les caractères de femmes aimantes, influentes, intéressées ou rivales, ce survol d’un long règne fertile en mouvements de toutes sortes, guerriers, dynastiques, religieux, artistiques (Léonard de Vinci, Clément Marot) est une démarche originale. Écrit après Les Dames de Chenonceau (N.B. nov. 2003), ce récit très anecdotique demande quelques connaissances historiques de base, heureusement précisées dans une chronologie annexe.