Istanbul, seconde moitié du XVIIIe siècle. Le Scorpion, ainsi surnommé en raison du tatouage qu’il porte à l’épaule droite, fils naturel du pape récemment assassiné, parvient à échapper aux Turcs qui s’apprêtent à le torturer. Il échappe aussi, ainsi que son alliée de circonstance, la belle Gitane Méjaï, à Rochnan et ses sbires que le cardinal Trébaldi, le nouveau pape, a mis à ses trousses. Avec elle, il s’en va en Cappadoce tenter de retrouver la croix renversée de saint Pierre. Un descendant des Templiers et la belle « bretteuse » Anséa sont aussi sur la piste…
Ce roman de cape et d’épée progresse lentement, entremêlant le destin de plusieurs familles. Hormis le flash-back d’introduction de la prise de Jérusalem en 1291, cet épisode est linéaire dans le temps. S’il contient moins de révélations que les tomes précédents sur les antécédents du héros, il est davantage axé sur l’action, constamment sous-tendue par la quête de la croix du premier pape. Il est excellemment mis en scène, en images et en couleurs, dans un graphisme réaliste d’une grande clarté. Cette intrigue complexe se terminera au prochain album.