Après une enfance plutôt heureuse dans les Pyrénées, auprès d’un merveilleux grand-père, berger de son état, Margalide, orpheline, décide de quitter son village. Il est vrai qu’on lui reproche d’avoir détourné de la prêtrise un jeune homme et elle ne supporte plus le climat oppressant, né d’une haine et d’un secret, entre sa marraine et sa tante. Rêvant de liberté, elle descend de la montagne en suivant un cousin colporteur. Après quelques péripéties, elle se retrouve à Paris, chez un imprimeur et, là, se développe un grand amour.
Ce récit, émaillé de mots du cru, est prétexte pour l’auteur à évoquer aussi bien la vie montagnarde d’une belle et rude région que le Paris du Second Empire, ses quartiers ouvriers, ses réunions bruyantes dans les cafés et une certaine agitation sociale.