Comme un nageur qui tâte du pied la température de l’eau dans laquelle il va se plonger, Mirèse Akar s’essaye à l’écriture, proclame son narcissisme et débat avec son compagnon (virtuel ?) qu’elle nomme Ovide. Éclectique, elle aborde les sujets les plus divers : son origine, le rêve, la philosophie et, bien sûr, l’écriture, parsème son propos d’aphorismes et use d’un vocabulaire recherché : termes précieux ou peu usités. Joue-t-elle au chien savant ? Le lecteur est un peu étourdi par cette avalanche. Malgré de nombreux jeux de mots savoureux on se lasse assez vite de cet exercice de style prétentieux et en fin de compte assez creux.
Je ne suis là pour personne !
AKAR Mirèse