Pour délivrer son père, prisonnier d’un affreux sultan, la princesse Roudoudour propose à ce dernier de devenir sa femme. Mais, le moment venu, elle refuse et va être décapitée. Elle imagine alors un stratagème : elle propose au sultan d’improviser et chanter un poème, puis deux… jusqu’à « dix et un ». Les héros n’en sont pas les animaux les plus prestigieux : pou, serpent, crapaud… Enchanté, le sultan compose à son tour un poème que la princesse termine à sa place en le traitant d’âne prétentieux. Ridiculisé, le sultan disparaît à jamais !
Sur un ton alerte, l’auteur s’amuse à parodier les contes traditionnels, entrecoupés de poèmes loufoques, illustrés d’images caricaturales aux couleurs vives. Mais l’ensemble est compliqué et on voit mal à qui cet ouvrage peut s’adresser.