Ce deuxième épisode continue d’entremêler subtilement les Pays-Bas en guerre avec les Espagnols au XVIe siècle et une affaire contemporaine d’exportation illégale de technologie nucléaire en Inde. Le lien est un livre ancien, « Visio Veritatis », contant les visions d’une sorcière brûlée sur un bûcher (Cf. Anvers 1585, N.B. avr. 2004). Il est à la source du suicide de l’épouse de Patrick, un écrivain à succès. Sur les conseils de son ami Christian Delussine, qui connaît le pouvoir diabolique de ce livre, Patrick se rend à Séville où l’ouvrage fit autrefois des victimes…
Le dessin est agréablement réaliste, plantant l’action dans des décors contemporains ou anciens précis et documentés. La série étant prévue sur cinq tomes, les scénaristes déplacent leurs pions sur l’échiquier de l’histoire en prenant leur temps de sorte que l’épisode n’apporte guère plus d’explications au mystère.