La Guerre de l’opium (L’Empire des larmes ; 1)

À Canton, en 1844, en pleine guerre de l’opium entre Anglais et Chinois, un jeune garçon assiste au supplice lent et horriblement cruel de l’homme qui l’a élevé, un calligraphe qui passait pour son père. Pierre de Lune ignore qu’il est un fils illégitime, mais officiellement reconnu, de l’Empereur, donc en mesure de revendiquer un jour sa qualité de prince héritier. Nombreux sont ceux qui sont à sa recherche, certains pour le sauver, d’autres pour l’éliminer. Entre temps, Pierre de Lune tombe amoureux d’une adolescente, fille d’une Anglaise, la protégée d’un pasteur baptiste américain.  Clan des eunuques de la Cité interdite, stratégie des Anglais pour encourager la consommation d’opium par les Chinois en échange de porcelaine et de thé bon marché, belle contorsionniste dont tombe amoureux un mandarin haut fonctionnaire originaire de Nankin, sont réunis dans ce roman dont la trame est au demeurant confuse et le style très inégal. Sans dénouement, ce premier tome est une mine de documentation intéressante sur la Chine et ses moeurs politiques ou sociales au XIXe siècle. À consommer à petites doses.