Un an après le Tsunami, Richard Werly, journaliste suisse, fait le bilan. La vague tueuse était énorme mais l’élan de générosité aussi… alors que d’autres causes aussi désespérées mais moins médiatisées ne font pas recette… L’argent devrait-il circuler ? Gérer des sommes aussi importantes (treize milliards de dollars) devient un casse-tête pour les ONG. Les trois “B” de Bill Clinton : Build Back Better, reconstruire en mieux, sont-ils applicables et souhaités par les rescapés ? Les problèmes diffèrent en Thaïlande, au Sri Lanka ou aux Maldives, mais ils sont partout patents : faut-il généraliser la “cash assistance” (distributions d’argent liquide) pour des actions plus rapides ? Doit-on reconstruire provisoirement ou plus lentement et plus solide ? Les victimes, les volontaires, les associations locales témoignent.
L’auteur avait déjà décrit dans Dans les soutes du miracle asiatique (N.B. fév. 1999) les dessous gênants des économies d’Asie ; ici, il ne propose pas de solution, mais ouvre le débat sur les secours d’urgence, l’aide humanitaire et ses rivalités, les ratés de la reconstruction. Une enquête bien documentée et sévère.