En 1869, Julien Benazet, apprenti forgeron depuis l’âge de douze ans, part tenter sa chance à Paris. Il a dix-huit ans, pas un sou mais quelques recommandations en poche, et fuit les violences de son père alcoolique. Après une longue route à pied, en charrette ou dans les premiers chemins de fer, il est embauché dans l’atelier d’estampage d’une usine. L’amitié de Joseph et les événements de la Commune éveillent en lui un début de conscience politique et… une envie de retour au pays et à une vie plus saine. L’Ariège (Le chemin de Peyreblanque, NB août-septembre 2003) et l’insurrection parisienne de 1870 servent de toile de fond à cette peinture assez stéréotypée du monde paysan et ouvrier de la deuxième moitié du XIXe siècle. On est déçu par le manque de subtilité de l’intrigue et des caractères et agacé par une certaine complaisance misérabiliste.
Le forgeron de la liberté
GLEIZE Georges-Patrick