Psychose à Moscou en 1900 : un célèbre chroniqueur enquête sur des morts violentes. Près de chaque victime, on retrouve un étrange poème. Y aurait-il une société secrète des adorateurs de la mort ? Au même moment, la jeune Colombine, naïve et exaltée, quitte Irkoutsk et sa famille pour rejoindre à Moscou son ami Pétia. Celui-ci l’entraîne dans un club mystérieux : douze poètes se retrouvent, chaque nuit, pour une séance de spiritisme sous l’influence d’un Doge, habile manipulateur. Les suicides se succèdent, les membres sont aussitôt remplacés par d’autres. Notre chroniqueur, admis dans le club, relate leur aspiration morbide à devenir “Amant ou Maîtresse de la Mort”. Humour et fantastique aidant, Boris Akounine traite la fascination de la mort, les manipulations, les jeux machiavéliques sous forme de scènes où les caractères des personnages ont moins d’importance que leur rôle (Missions spéciales, NB avril 2003). Le récit est d’abord maîtrisé puis l’intrigue prend de l’ampleur et le rythme s’accélère. Comme à l’habitude, un policier assez particulier.
La maîtresse de la mort : une aventure d’Eraste Fandorine
AKOUNINE Boris