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Dans la citĂ©, les habitants ne sont pas tous des anges et il faut se mĂ©fier. Mais le pire de tous, c’est le vieux, sale, acariĂątre. Il n’a pour compagnie que des chats. C’est du moins ce que pense l’enfant narrateur qui le voit au supermarchĂ© n’acheter que des boĂźtes de pĂątĂ©e pour chats. Dans la citĂ©, il y aussi les voisins qui se disputent et balancent la tĂ©lĂ© par la fenĂȘtre. Un jour, c’est le vieux qui tombe de sa fenĂȘtre. Accident ou suicide ? Et ses chats ? En rĂ©alitĂ© le vieux n’avait pas de chat ; les boĂźtes, c’est lui qui les mangeait.
Le rĂ©cit est dur mais efficace. Il fait ressentir la solitude des personnes ĂągĂ©es, leur difficultĂ© Ă communiquer, leur manque de ressources. L’enfant passe du rejet Ă l’hĂ©sitation, puis aux regrets. De lui-mĂȘme, il dĂ©cide d’ĂȘtre plus attentif. Le livre a un mini format mais propose une rĂ©flexion profonde. Le problĂšme cependant relĂšve peut-ĂȘtre plus de la responsabilitĂ© de l’adulte que de l’enfant.