Papa Bouc est toujours pressé, toujours très occupé : il fait trois choses à la fois, il faut faire vite. Petit Bouc aimerait bien se prélasser dans son lit le matin, avoir du temps pour son petit déjeuner. Papa le bouscule : « Je compte jusqu’à trois », dit-il, sans cesse menaçant. Petit Bouc est très malin et très savant, il a appris à compter jusqu’à dix à l’école. Pourquoi ne pas s’en servir ? Il fait la proposition à Papa Bouc…
Pirouette inattendue, pertinente et amusante. Les situations saisies sur le vif évoqueront pour les lecteurs des moments vécus : les départs à l’école sont bien souvent précipités. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’album ne s’adresse pas à ceux qui apprennent à compter jusqu’à trois. Il faut avoir dépassé ce stade et maîtriser la notion du temps pour en goûter la saveur. Les héros sont magistralement campés dans un graphisme dépouillé, simple et expressif.