Les Enfants des rues grandissent vite Ă Taipei. Avec leur maigre passĂ© pour viatique, il leur faut sâadapter pour survivre Ă la loi du milieu. Si Hou Sichun a un foyer, il lui manque lâessentiel : des repĂšres, des limites, de lâattention. Le jour oĂč il est renvoyĂ© du collĂšge, pour un fait quâil nâa pas commis, il fugue et trouve dans la rue Ă©coute et reconnaissance. Va-t-il devenir pour autant un âchien errantâ, lui que les autres envient parce quâune mĂšre lâattend ?
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Peu dâaction dans ce livre dâapprentissage de la rue par un jeune garçon, mais des Ă©motions et des interrogations. Chang va Ă la rencontre de la violence dâune sociĂ©tĂ© marginale oĂč chacun assume sa place sous le diktat des âgrands frĂšresâ, dont le seul point faible se rĂ©vĂšle ĂȘtre leur mĂšre. Une approche de lâadolescence sur fond dâexclusion, engendrĂ©e par le manque que gĂ©nĂšrent souvent les grandes mĂ©tropoles. Seul La stĂšle du gĂ©nĂ©ral (NB octobre 1993), recueil de trois nouvelles, avait Ă©tĂ© publiĂ© en France.