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Dans sa famille, la personne la plus proche, c’est son grand-père. Il emmène Gavin pêcher et le fait rêver avec d’anciennes légendes. Un jour le vieil homme est terrassé par une crise cardiaque, et hospitalisé dans le coma. Avec acharnement le garçon tente d’entrer en contact avec le malade par la parole. En désespoir de cause, il se tourne vers la pensée magique, invoquant la Selkie, une créature mythique mi-humaine mi-phoque, et lui sacrifie la superbe maquette que son grand-père terminait pour son anniversaire.
La relation de l’enfant avec l’homme âgé est belle, les efforts de ce garçon de onze ans touchants. L’intervention du surnaturel – l’enfant se retrouve « à l’intérieur » de son grand-père – symbolise l’expression d’un amour infini ou rêvé. Mais malgré toutes les qualités de coeur manifestées, le récit tombe des mains en raison des longueurs, des bavardages insupportables de l’entourage, du style un peu lourd et des phrases sans fin. Peut-être n’est-ce-pas seulement un problème de traduction…