La guerre civile espagnole enfin terminée, de nombreuses zones d’ombre subsistent sur les agissements passés de chacun. La narratrice, romancière, apprend que Cecília, sa mère, ne serait pas morte accidentellement mais se serait suicidée. Comment ? Pourquoi ? Qui était exactement cette femme très belle qui semblait froide ? Découvrant un paquet de lettres passionnées écrites par Cecília à un amant, sa fille se demande si cet inconnu n’est pas son vrai père. Interrogeant parents et amis qui ont connu Cecília, elle n’obtient que réponses vagues ou apparemment peu sincères. Elle entreprend alors une véritable enquête dans tous les lieux où vécut sa famille. L’afflux de souvenirs n’aboutit qu’à jeter de nouveaux doutes. Les suppositions, pour le moins inattendues quant à la filiation de l’héroïne, laissent un peu perplexe, mais cette poursuite inlassable de la vérité force l’émotion. Surtout, les séquelles laissées par une époque terrible sont montrées d’une manière impressionnante.
La moitié de l’âme.
RIERA Carme